Index égalité professionnelle
Instauré par la loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel du 5 septembre 2018, l’Index de l’égalité professionnelle a pour objectif de faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes au sein de l’entreprise. Il mesure les écarts de rémunération et de situation entre les femmes et les hommes et met en évidence les points de progression sur lesquels agir quand ces disparités sont injustifiées.
Les entreprises de 50 à 250 salariés ont l’obligation de publier le résultat de l’index égalité professionnelle entre les femmes et les hommes avant le 1er mars de chaque année. Cet index est calculé à partir de 4 indicateurs sur une année de référence :
- L’écart de rémunération entre les femmes et les hommes (40 points) ;
- L’écart du taux d’augmentation individuelle de salaire entre les femmes et les hommes (35 points) ;
- Le pourcentage de salariées ayant bénéficié d’une augmentation dans l’année lors d’un retour de congés maternité (15 points) ;
- Le nombre de salarié du sexe sous-représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations (10 points).
La note globale de l’Index de l’égalité femmes-hommes, ainsi que la note obtenue à chacun des indicateurs le composant doivent être publiées sur le site internet de l’entreprise et communiquées au Comité social et économique (CSE) ainsi qu’à l’Inspection du travail (Dreets). Le site ressource du gouvernement : Egapro.
Concernant l’UDAF 65
Le nombre de salarié pris en compte pour le calcul de l’index s’élève à 69 salariés pour l’année 2024.
- L’indicateur relatif à l’écart de rémunération entre les femmes et les hommes n’est pas calculable, car l’effectif des groupes valides est inférieur à 40% de l’effectif total.
- L’indicateur relatif à l’écart de taux d’augmentations individuelles de salaire entre les femmes et les hommes est de 25/35. L’écart est favorable envers les hommes.
- L’indicateur relatif au pourcentage de salariés ayant bénéficié d’une augmentation dans l’année suivant leur retour de congés maternité est de 15/15.
- L’indicateur relatif au nombre de salarié du sexe sous-représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations est de 10/10. Le résultat est favorable aux femmes.
Conclusions :
Le nombre de points obtenus est de 50/60. L’index égalité professionnelle entre les femmes et les hommes de l’UDAF 65 n’est pas calculable